Watches & Wonders 2025 a été riche en surprises, mais peu de montres ont autant retenu l’attention que la toute nouvelle Tudor Pelagos Ultra. Pas une simple évolution, pas une variation cosmétique. Non, cette fois, Tudor a décidé d’aller plus loin. Beaucoup plus loin. Et ce modèle le prouve dès le premier regard.

On pourrait croire que Tudor allait tranquillement poursuivre sur sa lancée, en affinant ses modèles existants. Mais non. La Pelagos Ultra arrive comme un rappel : la marque sait innover quand elle le décide. Et elle le fait sans faire de bruit. Cette montre est taillée pour la profondeur, pensée pour l’action, construite pour durer.
Le boîtier en titane de 42 mm frappe par sa sobriété. Léger, solide, parfaitement équilibré. Une finition sablée qui accroche à peine la lumière. C’est brut, sans fioritures, mais terriblement efficace. Et surtout, ça reste confortable même sur de longues heures de port. Au poignet, on sent qu’on a affaire à un outil, pas à un bijou. Et c’est exactement l’esprit Pelagos.

Tudor a mis le paquet sur la performance. L’étanchéité grimpe à 1 000 mètres. Oui, mille. Ce n’est pas pour impressionner, c’est pour répondre aux besoins des plongeurs en saturation. Une valve à hélium vient compléter le tableau. Et bien sûr, une lunette unidirectionnelle en céramique, parfaitement lisible, avec une excellente accroche. Même avec des gants, aucun souci.
Le cadran noir mat joue la carte de l’efficacité. Pas de texture inutile, pas de reflets. Les index sont massifs, remplis de Super-LumiNova, et les aiguilles, bien épaisses, tranchent parfaitement. De jour comme de nuit, l’heure saute aux yeux. Et au fond, c’est tout ce qu’on demande à une plongeuse sérieuse.

À l’intérieur, Tudor ne plaisante pas non plus. Le calibre MT5612 fait son travail avec précision. Certifié COSC, il assure une réserve de marche de 70 heures. Un pont traversant garantit une meilleure stabilité du balancier. Et pour ceux qui aiment admirer la mécanique… il faudra attendre, car ici, tout est fermé, protégé. L’efficacité avant le spectacle.
Le bracelet en titane, lui aussi, mérite qu’on s’y attarde. Son système de micro-ajustement permet un confort précis, même sur une combinaison. Il y a aussi une extension rapide pour l’enfiler en quelques secondes. Et comme Tudor pense à tout, un bracelet en caoutchouc est aussi fourni, pour les journées plus décontractées.

Conclusion
La Tudor Pelagos Ultra ne cherche pas à séduire tout le monde. Elle s’adresse à ceux qui veulent une vraie montre-outil. Elle ne parle pas d’élégance, elle parle de fonction. Et c’est exactement pour ça qu’elle impressionne. Dans un monde où trop de marques cherchent à briller, Tudor plonge en profondeur. Et le résultat est solide, cohérent, et franchement réussi.
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