La A. Lange & Söhne Odysseus en Honeygold n’est pas une montre qu’on attendait. Et c’est peut-être ce qui la rend si captivante. En dévoilant cette version rare et précieuse de son modèle sport-chic, la maison saxonne ne cherche pas à séduire le plus grand nombre. Elle s’adresse aux connaisseurs, à ceux qui comprennent que l’exclusivité ne passe pas par l’exubérance, mais par l’équilibre parfait entre forme, matière et substance.

L’Odysseus est déjà une pièce à part dans la collection Lange. Elle marque l’entrée de la manufacture dans le monde des montres de sport à bracelet intégré, avec tout ce que cela implique de contraintes et d’attentes. Mais ici, la lecture est différente. Ce nouveau boîtier en Honeygold – un alliage d’or développé par Lange, plus dur que l’or traditionnel, avec une teinte chaude unique entre l’or jaune et l’or rose – donne à la montre un nouveau langage. Moins brut, plus raffiné, plus confidentiel.
Le boîtier conserve ses proportions équilibrées : 40,5 mm de diamètre, 11,1 mm d’épaisseur. Les cornes sculptées dans la continuité du bracelet offrent une fluidité visuelle remarquable. Chaque surface est travaillée avec soin : alternance de satinage, de poli, de chanfreins nets. Le contraste entre la puissance du matériau et la douceur du dessin crée une tension visuelle subtile, parfaitement maîtrisée.

Le cadran, dans une teinte brun-graphite exclusive à cette version, est structuré en plusieurs niveaux, avec un centre grené, des zones extérieures circulaires et un rehaut légèrement incliné. L’affichage jour/date, signature de l’Odysseus, reste en place à 3h et 9h, parfaitement intégré. Les aiguilles et index appliqués en or, luminescents, offrent une lisibilité irréprochable. Le tout respire la rigueur allemande, mais avec une chaleur inhabituelle.

Sous le cadran, le calibre L155.1 Datomatic bat à 28 800 alternances/heure. Ce mouvement automatique, développé spécialement pour l’Odysseus, dispose d’un rotor en or 950 avec masse périphérique en platine, et offre 50 heures de réserve de marche. Comme toujours chez Lange, la finition est tout simplement irréprochable : platine trois quarts en maillechort, côtes de Glashütte, vis bleuies, chatons en or, gravure à la main sur le pont de balancier. Un art du détail qu’on ne trouve qu’à Glashütte.
Le bracelet en Honeygold, intégré, souple, articulé à la perfection, vient sceller cette sensation d’unité et de cohérence absolue. La boucle déployante assure un ajustement précis, renforçant encore l’impression de confort et d’exclusivité.

En conclusion, la A. Lange & Söhne Odysseus en Honeygold est une pièce rare, littéralement et symboliquement. Elle ne cherche pas à révolutionner le design ni à multiplier les complications. Elle perfectionne l’existant. Elle incarne une idée du luxe à l’allemande : maîtrisé, profond, discret, mais redoutablement exigeant. Une montre à part, pour collectionneur averti.
Osterman Watch
Expertise stratégique pour les marques horlogères exigeantes
Nous accompagnons les maisons horlogères dans leur développement digital, leur visibilité et leur rayonnement international
Stratégie de contenu, positionnement de marque, consulting éditorial, production de formats haut de gamme, communication ciblée
Une équipe indépendante, spécialisée, au service de votre singularité
Nous comprenons les codes de l’horlogerie, les attentes des collectionneurs et les dynamiques du marché
Articles récents
- Zenith Chronomaster Original Triple Calendar Lapis Lazuli : la complexité céleste dans un écrin de lumière
- MB&F SP One : la machine horlogère devenue méditation
- Omega Seamaster Railmaster 2025 : le retour d’une icône discrète
- Alpina Heritage Tropic-Proof Handwinding : l’aventure vintage dans sa forme la plus pure
- Christopher Ward C12 Loco : une montre qui fait tourner les têtes… littéralement