Parfois, ce n’est pas seulement une complication ou un calibre qui fait battre le cœur plus vite. C’est une couleur. Une matière. Une émotion que l’on n’explique pas. Et c’est exactement ce que provoque cette édition très spéciale de la Chronomaster Original Triple Calendar de Zenith. Avec son cadran en lapis lazuli, cette montre semble née d’un fragment de ciel étoilé, comme si l’horlogerie s’était mise à parler en langage cosmique.
Zenith ne part pas de zéro. La base, c’est la silhouette iconique de la référence A386 de 1969, cette forme ronde de 38 mm au design intemporel, à l’aise sur tous les poignets. Une taille contenue, des proportions équilibrées, une lunette fine qui laisse respirer le cadran, des poussoirs-pompe qui rappellent les chronos d’antan. Bref, une montre qui sait d’où elle vient. Mais ici, c’est le cadran qui change tout. Sculpté dans de la pierre de lapis lazuli naturelle, il affiche un bleu intense, constellé de veines dorées, comme autant de poussières d’étoiles figées dans le temps.
Et pourtant, malgré cette matière vivante, le cadran reste lisible et harmonieux. Trois compteurs argentés assurent la fonction chronographe, pendant que les indications du triple calendrier s’intègrent discrètement : jour et mois à 10h et 2h, date à 4h30, phase de lune à 6h. L’ensemble est cohérent, lisible, parfaitement calibré. Il n’y a pas de surcharge, pas de fioriture. Juste un agencement intelligent qui laisse respirer la pierre.
À l’intérieur, pas de surprise, mais de la haute fréquence. Le calibre El Primero 3610 bat à 36 000 alternances par heure, soit 5 Hz, permettant une mesure au 1/10e de seconde. C’est ce qui rend le mouvement si vivant, si nerveux. L’aiguille centrale effectue un tour complet du cadran en 10 secondes. C’est hypnotique, fluide, impressionnant. La réserve de marche est de 60 heures, et le fond saphir permet d’admirer la masse oscillante ajourée, décorée de l’étoile Zenith. Une signature discrète mais chargée de sens.
Le boîtier en acier est travaillé avec soin. Alternance de poli et de brossé, angles francs, proportions contenues. C’est une montre qu’on peut porter tous les jours, mais qui ne laisse jamais indifférent. Le bracelet en cuir de veau bleu complète parfaitement l’ensemble, avec une teinte ton sur ton avec la pierre. Et pour plus de polyvalence, un bracelet acier est également fourni, permettant de jouer entre élégance classique et allure sport-chic.
En conclusion, la Zenith Chronomaster Original Triple Calendar Lapis Lazuli est bien plus qu’une montre compliquée. C’est une pièce qui raconte quelque chose. Elle évoque les cieux, le passage du temps, les cycles lunaires. Elle mêle poésie minérale et rigueur mécanique. Et elle prouve, une fois de plus, que Zenith n’a pas besoin d’en faire trop pour marquer les esprits. Il suffit d’une pierre. D’un peu de lumière. Et d’un grand mouvement.
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